Informations
Dans le cadre du cycle de conférences de Gap, Gérard Amiel, psychiatre et psychanalyste, interviendra le jeudi 12 mai à 20 heures, en l'hémicycle du centre diocésain de Gap, 1 cours Ladoucette (en face du parking Desmichels).
Le titre de sa conférence est l'inscriptible au cours d'une cure, actualité et conséquences. L'entrée coûte dix euros pour les personnes non inscrites aux enseignements de l'Ali-Rhône-Alpes.
Dans le cycle de conférences : Le Corps en questions, Anne Joos de Ter Beerst interviendra vendredi 13 mai à 20h30 dans les locaux de l'Ali Lyon. Son exposé aura pour titre : Le rapport d'une femme à son corps ? Argument
le séminaire de Gérard Amiel sur la lettre avec "Lituraterre" des Autres Ecrits de Lacan ne se déroulera pas le 13 mai mais le 20 mai à 21h.
Le prochain séminaire d'Alexis Chiari « Il n’y a que la poésie, vous ai-je dit, qui permette l’interprétation » La lalangue, le discours, le dire se tiendra le mardi 24 mai à 20h30 grande salle de l'ALI Rhône-Alpes.
L'Ali-Lyon organise le samedi 25 juin de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 16h30 une journée inter-régionale de préparation au séminaire d'été 2022 à Lyon Argument
Le numéro 53 de psychologie clinique Enjeux de l'exil : ouvertures pour la clinique, défis pour la politique vient de paraître Numéro 53 Sommaire
La détention du "passe sanitaire" sera indispensable pour assister au séminaire de Jean-Paul Hiltenbrand.
Les masques et gestes barrières seront évidemment aussi de rigueur.
Le séminaire Actes et temporalité de Pierre Arel n'aura pas lieu aux dates indiquées sur le livret, mais le 9 décembre 2021, puis les 13 janvier, 10 mars et 12 mai 2022.
Le séminaire d'Alexis Chiari « Il n’y a que la poésie, vous ai-je dit, qui permette l’interprétation » La lalangue, le discours, le dire (suite) se tiendra les mardis 5 avril et 17 mai à 20h30 grande salle de l'ALI Rhône-Alpes.
École Rhône-Alpes d'Études Freudiennes et Lacaniennes
L’amer, la fille, l’hombre
- Par CROISILLE M.-H.
D’où naît le désir d’une mère ? parfois, du large de cette mer lointaine et froide, de celle que l’on rencontre dans le grand nord, glacé, celui des pôles et des terres gelées presque infertiles, de contrées désertées de tout verbe dans le profond silence des organes qui signerait une santé... de fer, d’un fer rougi et chauffé de blancs, de trous dans le texte et qui ont néanmoins eu fonction de faire traces, mémoires, vestiges, marques rouges brûlantes et vagissantes sur cette déserte étendue virginale de neige cristallisée, triste lande éternellement dépeuplée d’ancêtres aptes à bâtir une lignée qui se tienne, soutienne et retienne un parlêtre de ce côté-ci des vivants plutôt que de celui possiblement sans retour des presque mort-nés.
D’un inconscient réel à l’inconscient comme effet d’un réel
- Par CORON O.
« L’inconscient, c’est très exactement l’hypothèse qu’on ne rêve pas seulement quand on dort »
Jacques Lacan « Le moment de conclure » 15/11/77
Cycle de conférences de Psychanalyse, Gap, octobre 2021
Alors pour commencer, je voudrais tout d’abord vous faire part de la préoccupation qui m’a habité durant l’écriture de cet exposé : celle de ne pas tomber dans ce que Lacan appelait « le discours universitaire », c’est-à-dire quelque chose de consistant, sans trou, bien ordonné et sans énigme, pour la simple et bonne raison que si vous épinglez l’inconscient comme on épingle un papillon dans un cadre, on ignore alors tout de son vol.
Le souci, c’est que si vous êtes modernes, vous baignez dans la rationalité, vous préférez la lumière à l’ombre et le concret à la métaphore, vous voulez savoir où vous mettez les pieds, l’esprit poétique, les ellipses, les énigmes, c’est bon pour les magazines de jeux, l’été sous les parasols. Aujourd’hui, qui supporterait le style de Lacan ? Qui supporterait d’assister à un séminaire où l’orateur est quasiment incompréhensible ? Cela paraît banal comme ça mais c’est capital, c’est capital parce que cela témoigne notamment que notre rapport au langage a changé et la conséquence de cela, c’est notre moins grande disponibilité à la surprise, au bizarre, à l’espace poétique qu’offre la parole. L’un d’entre vous fait-il des mots croisés ? L’un d’entre vous lit-il encore de la poésie ? Qui ici connaît un poète vivant ? Il en existe pourtant mais plus personne ne les lit, songez que presque deux millions de Français ont suivi le cercueil de Victor Hugo…
T’en fous pas de l’écrit
- Par CACCIALI J.-L.
Hier soir lors de notre réunion de bureau de l’association, Jean- Paul Hiltenbrand rappelait la question de l’écrit et le peu de travaux à ce propos. Je vous propose donc ces quelques remarques d’après-coup.
Il y a eu des journées de travail en 1999 de L’association freudienne internationale, il y a effectivement déjà longtemps, dont le thème était : La parole et l’écrit tels que la psychanalyse les révèle. Jean-Paul Hiltenbrand avait parlé de L’écrit dans la parole, pour ma part j’avais traité de Parole parlée et parole écrite dans une cure d’obsessionnel.
L’écrit qu’il nous faut distinguer de l’écriture. Et le poète peut nous en donner l’idée. Mon titre fait référence à un débat entre poètes au sortir de l’occupation allemande, poètes engagés au Parti communiste français. Ou quand c’est la rhétorique qui est une arme en ces temps de décolonisation.
De la pratique de l’analys(t)e dans le champ de "l’analyse de la pratique" : quelle fonction pour quels enjeux ?
- Par AUGER Stéphane
Je propose de mettre au travail cette année la question de l’intervention de l’analyste dans le champ institutionnel autour de ce qu’il est coutume d’appeler « l’analyse de la pratique professionnelle » ou « supervision » (encore qu’il sera sûrement nécessaire de distinguer les deux). Ce champ là de notre pratique n’est finalement qu’assez peu pensé dans les institutions psychanalytiques.
Ce groupe de travail, je le souhaite ainsi aussi ouvert que possible, à partir tout de même de cette question qui devra faire pour nous orientation : « L’analyse de la pratique en institution ou association : quels enjeux autour de la fonction de l’analyste dans ce dispositif singulier où il est convoqué ? »
De la lettre à l’écrit : ou de la suite…
- Par FOMBONNE O.
Une lecture du passage des Écrits intitulé : Présentation de la suite et introduction (P 41 à 54)
PRÉSENTATION DE LA SUITE
Lacan s’était heurté à un rejet ou à une résistance de ses élèves quant aux opérations mathématiques nécessaires pour dégager des propriétés et des lois concernant les propriétés du signifiant. C’est pourquoi avant de placer ce qui constitue l’introduction au recueil des Écrits, il a d’abord proposé l’apologue de la lettre volée pour illustrer ce qu’il en est de la détermination majeure que le sujet reçoit du parcours d’un signifiant (ou d’une lettre). Cet apologue illustre ce dont il va être question à savoir que c’est l’ordre symbolique qui est pour le sujet constituant. Donc il y a avec l’apologue d’abord une illustration avant d’imposer au lecteur des formalisations qui démontrent le caractère général des propriétés du signifiant et que Lacan a déjà présenté à son séminaire du 26 avril 1955.
Une ségrégation toute fraternelle
- Par CACCIALI J.-L.
Conférence faite à la Maison de l’Amérique latine à Paris.
Cycles de conférences sur le thème : Ségrégation : conflits de jouissances.
Mon titre se réfère à une remarque que fait Lacan dans son séminaire L’envers de la psychanalyse où il dit qu’il ne connaît qu’une seule origine à la fraternité humaine, c’est la ségrégation. Remarque assez surprenante d’un premier abord… Et il insiste même en disant que tout ce qui existe est fondé sur la ségrégation et au premier temps la fraternité.
Il a parlé à plusieurs reprises de la ségrégation, c’était dans les années 67 à 71. Je l’avais évoqué lors du colloque Comment être chez soi et Angela Jesuino m’a demandé si je pouvais aussi le reprendre pour ce cycle de conférences. Je vais donc m’y référer assez précisément puisque nous verrons qu’à chaque fois Lacan amène un point nouveau et nous verrons qu’il donne une grande importance à cette question parce qu’elle concerne au plus haut point les psychanalystes.