Agenda
Le rêve et l’occultisme,Les nouvelles conférences d’introduction à la psychanalyse, pp. 45 à 79
Lieu : grande salle de l’ALIRA, 6 cours Jean Jaurès à Grenoble
Informations
La revue de l’Association Lacanienne Internationale JOCASTE est désormais disponible en vente à la bibliothèque de l’ALIRA et également auprès du secrétariat de l’ALI Paris. En cliquant sur ce lien communiqué de presse vous pourrez découvrir ce numéro de lancement. Bonne lecture !
Le séminaire Le corps et le langage, suitedeJérôme Imburchia et dePascal Chambon aura lieu les6 décembre et13 juin dans la grande salle au lieu de la bibliothèque
Le séminaire d'Odile Fombonnea changé de titre pour le suivant : La parole et l'écriture à l’œuvre dans la cure analytique.
Celui du 31 janvier aura lieu à la bibliothèque au lieu de la grande salle
Cartels, pourquoi ?
Nous invitons toutes les personnes concernées par le travail en cartel, qu’elles souhaitent en constituer un, ou qu’elles en recherchent un, mais également les personnes qui travaillent déjà dans un cartel ou même celles qui seraient simplement intéressées par cette question, à venir mercredi 10 décembre à 19h30 à l’Ali Rhône Alpes pour une rencontre autour de cette forme de travail si particulière voulue par Lacan.
Nouveau textes
L’Ⱥmour
- Par Dhaini Pablo
« La psychanalyse n’a pas à rougir de parler d’amour »1
- Sigmund Freud
« Et vous voyez bien que puisque tous les dons sont possibles, c’est qu’aussi bien il ne s’agit même pas de ce qui peut ou non être donné, parce que là il s’agit bien de cette relation de l’amour dont je vous dis qu’elle est constituée par ce que le sujet, lui, donne essentiellement : c’est-à-dire ce qu’il n’a pas. »2
- Jacques Lacan
« L’amour peut naître d’une seule métaphore »3
- Milan Kundera
En 1915, soit il y a cent dix ans, Freud nous partage ses questionnements ainsi que ses considérations sur la guerre et sur la mort.4 Il nous fait notamment part de la désillusion provoquée par ce conflit hors du commun que nous nommons aujourd’hui la Première Guerre mondiale. Dans cette société européenne raffinée, où les amitiés entre les différents peuples sont possibles, comment le pire a-t-il pu se reproduire, dans une proportion encore inégalée ? Alors que l’homme de l’époque imaginait cette haine et cette violence mise à l’écart pour de bon, comment a-t-il pu entreprendre « ce par quoi il eût nié les fondements de sa propre existence »5 ? Freud l’indique clairement : cette déception, qui découle du fait que les meilleurs d’entre nous ont finalement pu commettre le pire, ne se justifie pas. Elle ne se justifie pas, car elle ne consiste qu’en la destruction d’une illusion.
L’ère du soupçon (Propos de la paranoïa commune)
- Par CORON O.
Exposé à Gap en novembre 2024 dans le cadre des conférences de psychanalyse de l’Ali Rhône-Alpes
Lorsque j’étais enfant, parmi les ouvrages qu’on trouvait dans la bibliothèque de mes parents, il y en avait un qui m’intriguait beaucoup, c’était Psychopathologie de la vie quotidienne, c’est un livre original parce que Freud n’y traite pas de maladie mentale, mais de nos bizarreries, des moments où la mécanique se grippe, où ça dérape, qu’il s’agisse d’un lapsus, d’un acte manqué ou d’un oubli, bref, des formations de l’inconscient. Il s’agissait pour lui dans ce livre de révéler à tous la dynamique de l’inconscient non pas comme quelque chose de spécifique aux grands malades, mais qui concerne aussi les gens équilibrés, ceux qui parviennent à aimer et à travailler pour reprendre la définition que donnait Freud de la santé mentale.
Page 2 sur 2