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Clinique psychanalytique

Lien spécifique de l’angoisse à l’idée de mort dans la névrose obsessionnelle

Par HILTENBRAND J.-P.
Février 2016

Conférence d'introduction à la psychanalyse 2014-2015

Je vous ai proposé, pour ce soir, ce titre du lien spécifique de l’angoisse avec l’idée de mort dans la névrose obsessionnelle. Évidemment, vous avez en première impression, sans doute, qu’il s’agit de manifestations communes de cette clinique de la névrose obsessionnelle. En fait ce qui est contenu dans le titre est bien la relation à la fois consciente et inconsciente qui existe dans la névrose obsessionnelle et qui est là, comme je vais essayer de vous l’expliciter, spécifique à la névrose obsessionnelle. Il faut savoir que cette clinique de la névrose obsessionnelle a été décrite par Freud d’une façon tout à fait magistrale pour la raison bien simple que cette pathologie est véritablement démonstrative de la manière dont elle est dictée par le signifiant. Dans la névrose hystérique c’est beaucoup plus masqué que dans la névrose obsessionnelle.

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AMOUR INFINI ET DÉSIR IMPOSSIBLE

Par AREL P.
Février 2016

Conférence pour l'introduction à la psychanalyse

Une petite remarque préliminaire : je vais vous parler de la névrose obsessionnelle, et comme vous l’entendrez dans mon propos, j’en parlerai beaucoup plus comme la névrose obsessionnelle au masculin ; mon propos aurait mérité d’autres développements pour traduire un certain nombre de choses au féminin, sachant que — puisque nous travaillons plus particulièrement cette année sur l’observation de l’Homme aux rats — au temps de Freud la névrose obsessionnelle était beaucoup plus marquée du côté masculin. Il semblerait que là aussi il y ait une parité qui soit en cours d’effectuation. Et d’ailleurs je vous en dirai un petit mot de cet égalitarisme, mais néanmoins du coup vous pourrez corriger chaque fois, ou je le ferai, à certains moments sur ce point, que je parlerai plus particulièrement de la névrose obsessionnelle du côté masculin.

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La Psychanalyse en Irlande, une prolongation de la guerre civile ?

Par SHEENAN Helen
Décembre 2015

Le 3 décembre 1921, devant l’ultimatum du Premier ministre anglais, Lloyd George et la menace d’une guerre dans les trois jours, un Traité fut signé à Londres entre une délégation irlandaise et le gouvernement britannique.
Ce Traité a plusieurs significations. Ce n’est pas la peine de remonter jusqu’à 1541 quand Henry VIII a pris le titre de Roi d’Irlande ; en effet, l’Irlande faisait partie de la couronne anglaise depuis la conquête du pays au XIIe siècle. Mais, ce changement de titre a signifié une soumission totale aux lois de la couronne anglaise.
C’était il y a longtemps. Comme vous vous en doutez, je n’étais pas là à cette époque mais, et comme le dit James Joyce, « l’histoire est un cauchemar dont j’essaie de me réveiller » !
Mais ce Traité de 1921 me concerne directement ainsi que les personnes avec qui je travaille. Il concerne nous tous qui vivons en Irlande. Rappelons ce que dit Lacan : trois générations suffisent pour comprendre notre propre histoire.
Donc, pour être bref, la lutte a duré longtemps. Mais deux grandes guerres impliquant la Grande-Bretagne, la guerre des Boers à la fin du XIXe siècle et la Première Guerre mondiale, ont profondément changé la politique irlandaise. La guerre des Boers a transformé une opinion irlandaise modérée en un mouvement d’anti-impérialisme et a ainsi produit une cause active contre le gouvernement. La Guerre de 14-18 en Europe a changé la politique irlandaise de façon radicale.

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Cartel

Par DRANSART A.-M.
Novembre 2015

Ce texte d’Anne-Marie Dransart fut prononcé à Lyon le 24 septembre 2015, où elle avait été invitée à venir parler des cartels.
Elle y développe ce que Lacan a voulu en faire, dans quelles conditions il les a mis en place, leurs structures et les écueils qu’il a voulu éviter.
Elle rappelle que le travail produit à cette occasion reste trop confidentiel la plupart du temps.

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Je n’aime pas le même, ni l’autre, ni le différent, alors qu’est ce que j’aime ? Conférence de Charles Melman le 10 mai 2014 à Manosque

Par MELMAN C.
Octobre 2015

Merci pour votre invitation, j’avais gardé le meilleur souvenir de ma précédente venue chez vous, dû bien sûr à l’université qui nous rassemble à l’initiative de Claude Rivet pas moins.

Je me disais que si nous étions aux États-Unis, il faudrait que je commence comme ça : « I love you ! » et comme vous êtes, comme ils le sont là-bas, c’est bien connu, très gentils, vous lèveriez les bras, balanceriez et vous diriez : « We love you, too ! », alors je serais rassuré évidemment.
Ceci, pour vous faire remarquer, partons de ceci : on comprend ça aux États-Unis, on comprend que dans une assemblée qui est forcément rendue disparate par son hétérogénéité et qui concerne aussi bien son origine, la langue, la couleur, la religion, le sexe, l’âge, l’éducation, la fortune, etc., on conçoit que pour pouvoir les rassembler autour d’un propos, pour que l’orateur puisse provisoirement constituer une sorte de famille car sinon il ne sera pas entendu, ce qu’il dira paraîtra injonctif mais nullement une adresse partagée, il faut créer artificiellement ce partage d’un trait commun qui en cette occurrence que je viens d’évoquer serait celui d’un amour, d’un trait d’amour qui, ne serait-ce que provisoirement, rassemblerait notre communauté et cela avec l’orateur lui-même.

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Le clivage S1 S2, son abolition et ses conséquences Conférence de Jean-Paul Hiltenbrand le 28 juin 2014 à Manosque

Par HILTENBRAND J.-P.
Octobre 2015

En 1970, Lacan a développé sa thèse sur les quatre discours dans son séminaire L’envers de la psychanalyse. Mon propos de ce matin n’est pas de décrire ces discours ni leur spécificité où il y aurait beaucoup à dire, je ne me tiendrai qu’à l’essentiel qui est qu’un discours tient exclusivement à son Réel, à un Réel en général et que c’est ce réel-là qui constitue le point crucial du discours. Pour le dire encore autrement, le Réel est ce qui fonde le discours, de la même manière que le Réel en tant qu’impossible est au fondement de toute institution humaine et en tant que telle la parole est aussi une institution humaine dans la mesure où cette institution respecte les critères du parlêtre.

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Séminaire d’été 2015 de l’association lacanienne internationale

Par AREL P.
Octobre 2015

Lecture de la leçon XI du séminaire de Jacques LACAN

L’insu que sait de l’une bévue, s’aile à mourre

Cette onzième leçon, très courte, commence abruptement par deux notions mathématiques, l’indécidable et le dénombrable, dont le rapport qu’elles entretiennent entre elles et avec le reste du texte n’est pas facile d’accès. Il s’avère pourtant que ces notions, interdépendantes, nous apportent des précisions importantes sur les relations dont il est question tout au long de ce séminaire entre le Réel et la vérité, entre le symptôme et l’inconscient, ou encore entre S1 et S2.

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Mais pourquoi est-il si difficile de guérir de l'insatisfaction ?

Par AMIEL G.
Mai 2015

Conférence de l'Introduction à la Clinique Psychanalytique  – 19 juin 2014

Eh bien écoutez, je vous propose de commencer sans plus attendre. Quelle drôle de question que la question que je pose ce soir, quelle drôle d’interrogation : pourquoi est-il si difficile de guérir de l’insatisfaction ? Il n’y a bien que les analystes pour poser des questions aussi saugrenues. Difficulté, guérir, insatisfaction, voilà trois termes qui viennent baliser notre champ d’entrée de jeu, et nous faire entendre que, sans doute, s’il est question de guérir de l’insatisfaction, c’est que l’insatisfaction est du côté du symptôme ou elle est du côté de quelque chose qui ne va pas, qui ne devrait pas être, en tout cas. Je trouve qu’autour de toutes ces questions, en général, règne une sorte de langue de bois. Et je ne sais pas comment vous faites pour supporter la langue de bois mais moi, de mon côté, je ne la supporte pas du tout ! La langue de bois a envahi notre champ, aussi bien journalistique, informatif, l’entreprise, il faut se comporter comme si, pas comme ça, etc., vous voyez bien que là, avec ce politiquement correct qui nous infiltre et qui infiltre jusqu’à nos écoles d’analyse et c’est bien là le problème. Nous entrons dans une forme de paranoïa. Le politiquement correct c’est la paranoïa instituée, c'est-à-dire une sorte de modèle autour duquel nous aurions tous à adhérer, tous penser de la même façon c'est-à-dire ne pas penser, tous parler de la même manière c'est-à-dire ne pas parler ! Comment pouvons-nous supporter une chose pareille ? De mon côté, je ne le supporte pas.

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Allergie à l’Autre

Par Theil Eric
Avril 2015

Les institutions de prise en charge des enfants, qu’elles aient une vocation soignante, éducative, pédagogique (type CATTP, IME ITEP, …) semblent converger vers le même constat : elles mettent en place de plus en plus souvent des dispositifs individuels. Elles sont pourtant bâties sur un modèle de prise en charge en petits groupes, bienveillants, pour des raisons tout à fait valables et qui ont fait leurs preuves. Ces choix reposent sur des notions comme l’appui identificatoire possible sur l’autre, la réassurance identitaire, la portance de la dynamique groupale, la possibilité pour l’adulte de s’adresser au groupe, etc. Beaucoup de choses ont été élaborées et écrites sur tous ces sujets.

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QU’EST-CE QU’UN PÈRE ? La fonction paternelle pour la psychanalyse

Par CORON O.
Novembre 2014

C’est à partir de mes propres questions sur la fonction paternelle que j’ai souhaité ce groupe de travail. Un groupe de travail en psychanalyse c’est un lieu où on part d’une question et où on ressort avec d’autres questions ! Comme Christophe Colomb qui voulait arriver en Inde et qui s’est retrouvé en Amérique, ce qui peut être aussi la définition d’une cure analytique, l’important c’est qu’il y ait vraiment une traversée, c’est-à-dire qu’on n’ait pas fait du sur place et pour faire une traversée, comme Christophe Colomb, il faut prendre le risque d’avancer dans le brouillard et c’est ce que je vous propose cette année, c’est une avancée dans le brouillard paternel !

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Le rêve : une tentative de résoudre l’impossible

Par CACCIALI J.-L.
Octobre 2014

Conférence de Jean-Luc Cacciali  le 23/ 01/ 2014 dans le cycle de l'ntroduction à la Psychanalyse 2013 - 2014

(…) le rêve, celui que Freud nomme « Le rêve de l’enfant qui brûle » se trouve dans la Traumdeutung, La science des rêves. Je vous parlerai aussi de l’impossible, l’impossible que Lacan nomme le Réel, et nous verrons pourquoi la psychanalyse met au centre de sa pratique le Réel, donc l’impossible. Je vous parlerai aussi de la filiation.

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L’inconscient, c’est ne pas savoir ce que l’on dit et ne pas dire ce que l’on sait

Par AREL P.
Octobre 2014

Conférence de Pierre AREL le 20/03/14 dans le cycle de l’introduction à la Psychanalyse 2013-2014

Pour parler de l’inconscient, je vais partir de la question de la place que nous accordons à l’inconscient dans notre social aujourd’hui. En effet, plus d’un siècle après la découverte de Freud, quel rapport entretenons-nous avec ce qui s’est avéré non pas seulement être un savoir, mais un savoir qui nous est à la fois le plus intime et le plus social qui soit ? Il est même, ce savoir, à l’interface de l’intime et du social, ce que je vais m’efforcer de vous faire entendre avec cet exposé.

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Souvenirs écran

Par GINTZ C.
Octobre 2014

Conférence de Christine Gintz le 22/05/14 dans le cycle de l’introduction à la Psychanalyse 2013-2014

J’ai choisi de vous parler ce soir du texte de FREUD intitulé « Souvenirs d’enfance et souvenirs écrans ».
Dès 1899, FREUD a démontré dans un article la nature tendancieuse de nos souvenirs d’enfance.
Qu’est-ce qu’un souvenir ? Qu’est-ce que l’oubli ? Qu’est-ce que la mémoire ? Ce texte  vient nous interroger sur ces questions qui demeurent vives de nos jours.

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L’oubli, une formation de l’inconscient trop souvent mésestimée !

Par DRANSART A.-M.
Octobre 2014

Conférence d’Anne-Marie Dransart le 20/02/14 dans le cycle de l’introduction à la Psychanalyse 2013-2014

Ce travail que je vous propose aujourd’hui s’intitule :
 « L’oubli, une formation de l’inconscient trop souvent mésestimée ».
« Mésestimé », pourquoi ? Pourquoi l’oubli serait-il une formation, l’oubli de noms propres, l’oubli de mots, pourquoi cet oubli serait-il une formation de l’inconscient  mésestimée?
Eh bien d’abord parce qu’habituellement lorsque nous oublions un nom ou un mot nous l’avons au bout de la langue, comme on dit. En général ce mot au bout de la langue survient dans un contexte extrêmement banal, banalement quotidien, et ça n’attire pas l’attention, ça ne nous paraît pas être quelque chose de particulièrement révélateur comme pourrait l’être le lapsus ou le mot d’esprit ou parfois l’acte manqué.

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Pourquoi la relation hommes-femmes est-elle si difficile ?

Par HILTENBRAND J.-P.
Mai 2014

... parler des difficultés hommes-femmes ou femmes-hommes, n'est certainement pas une question inutile aujourd'hui. La question est moderne, car cela ne s'est jamais posé en ces termes-là dans notre histoire même depuis la Révolution, même depuis Olympe de Gouge, etc. C'est une question qui s'est ouverte avec un certain progrès social, on va dire général, des relations hommes-femmes dans notre ère culturelle et qui a commencé, comme vous le savez, au XVIIIe siècle. Aujourd'hui, nous nous heurtons encore à une forme d'obscurantisme, puisque nous sommes tous des enfants de la Révolution de 89, et dès lors nous vivons désormais en France au moins, sous le principe de liberté, égalité, fraternité. Ce principe-là ne nous rend pas forcément spécialement intelligent et ne nous aide pas beaucoup pour la relation hommes-femmes. Vous voyez que cette question que soulèvent nos amis de Lyon est tout à fait importante puisqu'elle découle, comme souvent dans notre pratique, de notre ignorance. En général quand on lance une question c'est qu'on aimerait s'éclairer soi-même sur la chose, ce qui est tout à fait bienvenu.

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L'anamnèse

Par BRINI C.
Mars 2014

Introduction aux journées sur l'anamnèse du 9 juin 2012

...il va nous permettre d'aborder ce qui est en jeu dans les premières rencontres avec l'enfant, l'adolescent, les parents, que ce soit en institution ou en cabinet.

Ces premiers entretiens, ou entretiens préliminaires sont, dans le cadre de la psychanalyse de l'enfant, très spécifiques, je l'aborderai. Notons que ces entretiens préliminaires restent quelquefois les seuls entretiens. Il y a toujours, avec l'enfant, une certaine urgence.

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L'angoisse - ICP 2013

Par PONCET-MONTANGE JOLY K.
Juin 2013

nous allons donc aborder l'angoisse ensemble avec déjà une remarque clinique essentielle, à savoir que celui qui l'éprouve ne peut rien en dire ! Donc déjà, parler de l'angoisse, on rencontre un impossible. On ne peut qu'en décrire ce que nous en ressentons, éprouvés très variables d'une personne à l'autre voire même d'une fois à l'autre : tachycardie, gorge ou estomac noués, pouvant aller à la paralysie totale, sensations d'étouffement, de mort imminente..., etc. Premier point : on ne peut rien en dire si ce n'est que d'en décrire les éprouvés, l'angoisse ne va donc pas sans le corps.

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LES ADDICTIONS, CE GRAND FOURRE-TOUT

Par ROUGEON M.
Mai 2013

La politique de l'état voudrait aujourd'hui qu'anorexie, boulimie, toxicomanie, alcoolisme, tabagisme, se confondent toutes dans une dénomination commune : l'addiction ; il est même question aujourd'hui, d'addiction sans produit. Ces changements sont en lien avec ce qui se passe dans le social, les manifestations symptomatiques ont une grande adaptabilité au moment et au contexte que nous vivons.

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De la demande au désir, l'enjeu d'une cure analytique

Par CORON O.
Mai 2013

Exposé fait à Milan, Casa della Cultura, le 2 mars 2013, dans le cadre du séminaire d’initiation à la clinique de Marisa Fiumano

...mon projet de vous parler de cette question fondamentale, celle de l'enjeu d'une cure analytique, cette conversion de la demande au désir, parce qu'une analyse c'est cela, permettre qu'à l'issue d'un parcours plus ou moins long, un sujet puisse désirer en tant qu'homme ou en tant que femme. Affirmer que la finalité d'une cure de dix, quinze ans c'est de permettre à un sujet de sortir de l'égarement et d'assumer son désir, voilà qui peut aujourd'hui sembler anachronique dans un monde ou le désir appartient au discours de la volonté, celui d'un sujet transparent à lui même.

pdfDe la demande au désir, l’enjeu d’une cure analytique

Sexe - Sexualité - Sexuation

Par REY SENTENAC F.
Février 2013

INITIATION À LA CLINIQUE PSYCHANALYTIQUE du jeudi 15 mars 2012

Sexe, sexualité, sexuation, c'est l'objet par excellence de la psychanalyse, avec lequel Freud a bâti sa théorie, et Lacan s'appuie sur ces fondations, pour l'enrichir du côté de la question féminine, ce dont je vais plus particulièrement parler. Cette question du sexuel (Ch. Melman la reprend souvent dans ses travaux) et la question féminine en particulier, implique certainement plus le sujet qui s'engage à parler, c'est de cette manière que je conçois mon travail. J'ai choisi un biais, un biais susceptible j'espère, de rendre compte de l'importance du sexuel dans la vie du sujet.

pdfSexe-Sexualite-Sexuation

Association... libre ?

Par CORON O.
Décembre 2012

Exposé le 27 novembre 2012 à Ste Tulle (04) dans le cadre de « l'initiation à la clinique psychanalytique »

La cure analytique est une expérience de parole, une ou plusieurs fois par semaine un sujet vient dire, parler à une personne dont il sait souvent peu de chose, si ce n'est qu'elle est en mesure d'accueillir cette parole. Il vient parler sans savoir si ce qu'il va dire va produire une parole, un acquiescement ou une autre forme de réponse qu'on appelle silence.

En quoi cette expérience-là diffère-t-elle d'un échange social, d'une confidence ou d'une confession ? En quoi l'introspection ne produirait-elle pas le même effet ? Parler soulage dit-on, et les psychologues employés dans les hôpitaux sont recrutés en partie pour cette raison. Mais si les premières rencontres avec un analyste témoignent de cet effet d'allégement de la parole, une analyse n'est-ce que cela ? En quoi le dispositif analytique et la place de l'analyste vont pouvoir produire autre chose ?

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ÉMERGENCE ET INVENTIVITÉ

Par LETUFFE G.
Août 2012

Si nos maîtres nous ont enseigné « que le médecin est avant tout le premier médicament du malade », les protocoles institués actuellement et recommandés par les Hautes Instances Médicales ne tueraient-ils pas dans l'œuf cette assertion et, par la même occasion, notre inventivité dans notre relation au patient transformé depuis peu en « usager » ? Si d'aucuns se gausseront de notre propos qui ferait alors référence au fameux « être du médecin » plutôt qu'à son « faire » et qui serait dans le domaine de l'analyse référé au « moi fort » du psychanalyste, que ceux-là se détrompent car pour nous cet « être » n'est que « désêtre » selon l'expression de Lacan, désir inconscient du sujet, causé par un objet perdu et animé par un fantasme. Malgré tout, cette relation médecin-malade sera privilégiée pour nous car n'est-ce pas en son sein qu'une inventivité est possible ?

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La différenciation borroméenne des sexes

Par CACCIALI J.-L.
Août 2012

À une journée de travail à Nantes, Charles Melman évoquait un passage du séminaire Les non-dupes errent qui n'avait pas été repris au moment de son étude et dans lequel Lacan évoque la différence des sexes dans le nœud borroméen.
Dans les leçons du 14 et 21 mai Lacan se demande ce qui pourrait faire surgir une différenciation dans le nœud borroméen puisque le Réel, le Symbolique et l'Imaginaire sont équivalents. Il répond avec l'orientation, que du seul fait de la manipulation du nœud il surgit une distinction qui est de l'ordre de l'orientation. Le nœud peut-être dextrogyre ou lévogyre, le passage de l'un à l'autre pouvant se faire par transformation.

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L'OBJET DE LA HONTE

Par CORON O.
Juillet 2012

Si l'on ne devait définir la technique psychanalytique qu'à partir d'une spécificité, une seule, c'est bien la règle fondamentale, « dire comme ça vient » ; incongruité au regard des conventions sociales produisant un mode de lien unique dont les effets sont au cœur même du processus analytique. L'association libre, c'est à la fois ce qui doit déterminer la position du patient, qui ne fait dans ce dispositif qu'entériner la vérité de son être, à savoir qu'il est possédé par les signifiants; mais aussi du coté de l'analyste puisque si la parole de l'analysant est libre c'est au prix de son silence à lui, ou du moins de sa disposition à ne pas privilégier ses propres coordonnés comme idéal, et que Lacan résumait par la formule « désir de l'analyste », autrement dit désir qu'il y ait de l'analyse, au dépend de son être donc. L'incongruité du dispositif  fait du divan un théâtre unique mais dont la structure qui s'en dégage ne vient révéler qu'une chose : la façon dont ce sujet là s'arrange avec les lois de la parole et du langage au regard de son sexe.

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Les mathèmes

Par CACCIALI J.-L.
Mai 2012

Initiation à la clinique 2011-2012 le 19 janvier 2012

Alors, comment rendre compte de l'inconscient ? La pratique de la psychanalyse nécessite de l'articuler à une théorie, comme toutes les pratiques, théorie qui est à formaliser pour pouvoir la transmettre. Freud pose d'emblée le problème en ces termes : « La psychanalyse ne se transmet pas, elle se réinvente ». Au-delà de cette formule que beaucoup connaissent, qui a été très souvent reprise, qui a même été serinée, disons qu'il y a non seulement la nécessité de la réinventer, mais de la réinventer à chaque fois, car bien sûr chaque cas est singulier. Freud dit aussi que ce dont il apprenait le plus était d'une analyse qui avait été menée à son terme. À la fin de son parcours, Lacan lance à l'Université de Vincennes : « Comment faire pour enseigner ce qui ne s'enseigne pas ? » Voilà ce dans quoi Freud a cheminé. Lacan a pris le parti de s'appuyer sur une écriture d'aspect, d'aspect, algébrique, qui puisse contribuer précisément à formaliser la théorie analytique. C'est la fonction des mathèmes. J'insiste sur fonction des mathèmes.

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À propos du travail que peut proposer un psychanalyste à un enfant souffrant de « troubles du spectre autistique » et à ses parents.

Par CACCIALI P.
Avril 2012

Si j'avais une plaidoirie à prononcer pour que l'on confie en France les enfants souffrants d'Autisme ou de Troubles Envahissants du Développement, aux soins mis en place par le secteur public de Psychiatrie Infanto-Juvénile, je dirais les choses suivantes.
Je demanderai d'abord : qu'est-ce qu'un enfant, quel est son statut ?
Et je dirai qu'il vient au monde comme témoin que la rencontre entre un homme et une femme a été bénie.

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Le deuil au féminin

Par ROUGEON M.
Mars 2012

Jacques Lacan, quant à lui, radicalise la fonction du deuil de la petite enfance, du fait de notre condition d'être parlant, en tant qu'il définit l'objet cause du désir comme perdu à tout jamais, laissant une place vide qui est nécessaire à la constitution de toutes les relations d'objet et donnant lieu à toute position subjective. Tout objet, ensuite, ne pourra être que métonymie de celui qui manque et qui fait advenir le sujet et son désir.

Nous pouvons déjà avancer, à partir de ces quelques points de repère que le deuil se décline sous trois registres : Symbolique, Imaginaire et Réel. Le registre symbolique du deuil serait le processus psychique par lequel une personne parvient à se détacher des liens l'attachant à l'objet perdu ; cette opération rétablit la présence sur fond d'absence. Le registre imaginaire pourrait être constitué par les signes extérieurs de deuil, ainsi que toutes les représentations qui émergent au sujet de l'être cher perdu, représentations qui semblent être l'effet d'une idéalisation. Quant au registre réel, il s'agit de l'absence même de l'objet, sa mort, plus encore quand elle est survenue d'une manière brutale, accidentelle ou injuste.

pdfLe deuil au fèminin

Petite introduction au nœud Borroméen

Par CORON O.
Février 2012

Exposé à Milan le 3 décembre 2011 au laboratorio Freudiano lors du séminaire de Marisa Fiumano

Ma première rencontre avec le nœud Borroméen je l'ai faite durant mon premier stage en psychiatrie, lorsque j'étais étudiant en psychologie, un psychiatre avait toujours un nœud Borroméen dans sa poche et à la façon de Lacan, il jouait avec durant les réunions, évidement, cette référence au maître avait des effets dans les pratiques de cette institution avec les psychotiques, je vous en reparlerai.

pdfnœud borromeen

Le travail en cartel

Par HILTENBRAND J.-P.
Février 2012

Intervention de Jean Paul HILTENBRAND lors de la Journée de travail sur le séminaire L’angoisse A.L.I Rhône Alpes le 19 Fév. 2011

Le cartel se définit par une élaboration soutenue en petit groupe réunissant un certain nombre de personnes, entre trois et cinq plus une. Cette petite association a pour premier but d'abord d'être limitée et le second but est celui où Lacan considère que c'est s'engager dans les voies les plus propices à maintenir la praxis dans son originalité. Déjà vous voyez, en 71, il s'agissait de marquer un peu les choses du côté de l'analyse et que ce ne soit pas n'importe quoi. Et le troisième point défini par lui est la critique assidue des compromissions et déviations qui amortissent le progrès de l'analyse. L'accent est porté là à ce qu'il doit être tout à fait volontairement organisé sur le fait que ce n'est pas seulement la lecture d'un texte mais qu'il s'agit aussi d'élever un texte à une dimension telle qu'il permette d'en dégager les voies les plus propices dans un esprit de critique assidue. Cela ne veut pas dire qu'on va tout détruire mais que l'on ne va pas non plus tout accepter les yeux fermés. L'accent de cette organisation, et il est tout à fait important que je l'écrive au tableau, c'est ceci : un nombre défini N + 1( ?). Ce plus un, je vais le mettre sous la forme d'une interrogation. Nous verrons comment la chose est à interroger.

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Une perle !

Par CHASSAING J-L.
Décembre 2011

Une jeune patiente, une jeune fille avait une perle sur la langue.
Elle avait du mal à parler.
Je lui dis : Pourtant vous avez une perle sur la langue ?

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Petit traité sur le cauchemar

Par HILTENBRAND J.-P.
Août 2011

Nous héritons de plusieurs ouvrages de Freud consacrés au rêve et aussi de plusieurs commentaires sur la manière de déchiffrer le rêve et nous avons aussi plusieurs commentaires de Lacan sur certains rêves cités par Freud. Leur intérêt est de dénoter la fonction inconsciente et de révéler la structuration et les règles de formation du symptôme. C'est pour cette raison que Freud avait désigné, tout à fait au début de son travail, le rêve comme la voie royale d'accès à l'inconscient. Il reste que le cauchemar est en général peu examiné.

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« JE NE SUIS PAS VIOLENT ! » (Peace and Love !)

Par LETUFFE G.
Juillet 2011

Si la violence subit la dénégation freudienne chez la plupart des névrosés, peut-on dire qu'elle est désavouée dans notre monde postmoderne ? Les guerres de « grand-papa » ayant disparu de notre horizon occidental, nous la retrouvons masquée dans la guerre économique. N'est-ce pas cette « bonne fonction paternelle » à raviver qui peut apaiser notre agressivité moïque dans un colloque singulier avec notre patient ?

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De quelques modalités contemporaines de la « jouissance Autre » : la toxicomanie et le terrorisme

Par DELUERMOZ S.
Mars 2011

Je souhaite aborder quelques modes actuels de cette jouissance au-delà dont parle Lacan dans le séminaire Encore : « Des hommes qui sont aussi bien des femmes [...] éprouvent l'idée que quelque part, il pourrait y avoir une jouissance qui soit au-delà » à partir de ce que la clinique actuelle nous enseigne.

Le film de Bruno Dumont intitulé Hadewijch transporte l'histoire d'une mystique du XIIIe siècle, Hadewijch d'Anvers, à l'époque actuelle. Hadewijch d'Anvers, poétesse flamande de la première moitié du XIIIe siècle, faisait partie de ces communautés mi-religieuses, mi-laïques que l'on désigne habituellement du terme de béguinages et qui fleurissaient dès la fin du XIIe siècle dans le Nord de l'Europe. Ces communautés de femmes pieuses, souvent issues de la bourgeoisie mettaient au service des pauvres et des nécessiteux des maisons d'accueil. Il s'agissait d'une démarche spirituelle tournée vers le social. 

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De l'Imaginaire, comment en guérir ?

Par HILTENBRAND J.-P.
Janvier 2011

le 11 décembre. 2010 à Ste Tulle (Alpes de Haute Provence)

C'est cela qu'il y a peut-être à maintenir ou à soutenir : la dimension symbolique de ce moi, initialement purement imaginaire, commence déjà au miroir par le fait que l'enfant dans son reflet attend l'approbation de l'Autre, cette Autre qui est constitué comme Autre du langage et qui n'est pas simplement un autre imaginaire. Cet Autre est constitué lui aussi dans le champ de la parole. Comment pouvez-vous imaginer que naturellement l'enfant attribue une fonction d'autorité à ses parents ? « Naturellement ! »... c'est absolument naturel. Cette fonction d'autorité bienveillante, il l'attribue parce que l'adulte est momentanément garant de la vérité du message, pas de toute la vérité du message mais d'une partie de vérité dans le message. Ce qui m'a fait dire quelque part que si certains de nos jeunes n'ont plus le sens de l'autorité, cela veut simplement dire que les adultes auxquels ils ont affaire ont détruit le sens de l'autorité naturelle chez eux, cette référence à l'autorité naturelle. Je vous assure que lorsqu'on a un enfant en analyse, il n'y a aucun souci à se faire, il est extrêmement respectueux et en plus de cela, à la différence des adultes, il vous écoute lorsque vous dites quelque chose ! Ça vous fait rire ! C'est quelque chose d'extrêmement frappant, il suffit d'avoir un peu de respect pour l'enfant et de prendre en considération son propos pour qu'automatiquement il vous attribue une autorité.

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Adolescence : une attente en acte, un acte en attente ?

Par ROUGEON M.
Octobre 2010

Dans la trajectoire d'un enfant, nous pouvons repérer plusieurs moments qui viennent faire acte : la naissance, le sevrage, la position debout, la propreté, le fait de se mettre à parler. On peut dire que ces franchissements lui sont imposés, on ne lui demande pas trop son avis, ils lui viennent d'un impératif biologique, et également de la demande de l'Autre, en tant qu'autre représentant de l'autorité pour lui. Je pointe au passage que ces franchissements engagent également ceux qui sont autour de l'enfant ; il en va de leur responsabilité de le solliciter de sorte que ces franchissements fassent acte pour lui. Il y a d'autres moments où la responsabilité de l'enfant apparaît plus clairement engagée : le moment où il renonce à la sucette, ou au doudou, le fait de se mettre à lire, l'obtention d'un diplôme, le mariage, etc.

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FREUD ET LE JEU PATHOLOGIQUE

Par ROUGEON M.
Juillet 2010

Freud, dès son temps, a posé, avec une simple phrase, la base essentielle de cette ‘‘nouvelle'' manifestation de nos adolescents. Certains l'érigent en nouvelle pathologie. Alors que si nous partons de l'enseignement de notre maître à penser, sans oublier les outils que d'autres nous ont laissés à sa suite, nous pouvons tout à fait nous repérer dans la clinique de l'addiction aux jeux vidéos.

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La nouvelle économie psychique

Par MELMAN C.
Octobre 2009

Conférence de Charles Melman à Grenoble, le 24 avril 2009

Cet ouvrage est beaucoup plus la retranscription d'un certain nombre de propos tenus dans des auditoires et en particulier des auditoires de psychanalystes, qu'un livre à proprement parler, c'est-à-dire un écrit. C'est très différent. C'est très différent, je dirais, de proposer ce qui est systématiquement une adresse, orientée par le souci du public, de l'auditoire qui est là présent, et qui, du coup, implique la dimension du dialogue. Un écrit, c'est essentiellement différent puisque vous ne savez jamais quel en sera le lecteur, je veux dire à qui il est adressé, pour qui il est fait, c'est un peu comme une bouteille à la mer. D'autre part la question de l'auteur de l'écrit, alors que celui qui s'est astreint à ce travail sait combien cette écriture lui a été imposée, comment elle est venue sous sa plume de façon, je dirais quasiment forcée, eh bien l'auteur de l'écrit est une question qui est reprise et qui reste ouverte.

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MÂLAISE DANS LA CULTURE

Par AREL P.
Octobre 2009

Séminaire d'été, Paris, du 26 au 29 août 2009

Nous avons traversé en quelques décennies une période au cours de laquelle les positions et les rapports homme-femme ont été profondément remaniés. Il semble en effet que l'évolution des mœurs et l'accompagnement jurisprudentiel, pavé de bons sentiments, qui l'a accompagné jusqu'à ne plus faire, dans certains pays occidentaux, aucune distinction de sexe en ce qui concerne la conjugalité ou la parenté, tend à donner un statut tout phallique à tous ceux qui le souhaitent. Quels embarras cette nouvelle donne peut-elle causer aux hommes pour se tenir à une place qui a été largement contestée, décriée, en même temps qu'elle reste convoitée ?

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Une Névrose Infantile pour tous ?

Par MAURIN-FELTIN A.
Juillet 2009

Freud en 1926 dans Ma vie et La Psychanalyse écrit que : « La Névrose Infantile est à considérer non comme l'exception mais comme la règle (...) et dans la plupart des cas - ajoute-t-il - cette crise névrotique de l'enfant semble se dissiper spontanément. »
Très souvent en effet nous pouvons être témoins de ce temps chez l'enfant où apparaissent des symptômes, des peurs... C'est le temps de cette première organisation sexuelle et par là même de la confrontation de l'enfant au manque, à la castration. Cette confrontation au manque n'est rien d'autre que la rencontre avec le sexuel.

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Hors du religieux, quel salut pour un sujet ?

Par REY C.
Juin 2009

Milan 4 et 5 octobre 2008

En introduction à cette vignette clinique, je souhaite tout d'abord souligner à quel point les propos de cette jeune fille s'éclairent du contexte de la modernité occidentale, tout du moins celle qu'analyse Marcel Gauchet, sociologue, et qu'il définit comme « sortie du religieux ». Sortie du religieux que l'on pourrait à notre tour résumer avec :
- d'une part : « une sortie de l'organisation religieuse du monde » (sociale, politique, juridique...)
- d'autre part : « une individualisation du croire ».
Pour Marcel Gauchet le fait mis en exergue n'est pas la « mort de Dieu » mais plutôt ce nouveau contexte social, au sein duquel les croyances (ou leurs tentatives) deviennent des démarches autonomes, privées, personnelles. Il précise même que les fondamentalismes-intégrismes constituent des tentatives de réponses à cette « sortie du religieux ». Dans ses nombreux ouvrages dont La condition historique, il fait usage de l'Autre lacanien ; legs précieux que cet Autre et pour nous en général et pour lui dont les propositions vont me permettre de positionner mon propos.

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Avez-vous une idée nouvelle aujourd'hui ?

Par CACCIALI J.-L.
Juin 2009

Petit morceau d’histoire à propos de l’hôpital de Saint-Alban et de l’hôpital de Saint-Égrève, c’est-à-dire Grenoble pour ce dernier, en banlieue comme tous les hôpitaux psychiatriques. Celui d’où, récemment, un malade a fugué et commis un meurtre, un jeune homme y a perdu la vie de façon tragique.
Tragédie qui a incité notre président de la République à organiser dès le lendemain matin une réunion autour de lui à L’Élysée et à se rendre lui-même dans les murs d’un hôpital psychiatrique, à Anthony. Une première a-t-il dit. C’était il y a quelques mois, fin 2008.

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Les voies du féminin

Par HILTENBRAND J.-P.
Mai 2009

Conférence de Chambéry Mars 2009

Mon propos ce soir, (...) c'est d'essayer de faire entendre que de se tenir exclusivement à droite dans ce tableau de la sexuation, est tout simplement une aberration que la clinique bat en brèche. Plus précisément, je vais essayer de vous démontrer que l'aboutissement partiel à droite du tableau logique va être constitué par un long travail d'appropriation, laquelle appropriation n'aboutit pas dans l'hystérie, masculine ou féminine d’ailleurs. L'hystérie n'y parvient guère, et « guère » vous pouvez l’équivoquer… ! Parce qu'ils ou elles sont fixés sur la fonction du sujet, sujet pour une femme et/ou fonction phallique plus particulièrement chez l'homme. Ce que nous connaissons sous le terme de "mascarade" après l'article de Joan Rivière, tient tout entier dans ces deux lignes de défense, défense élevée par le sujet, défense élevée par la fonction phallique. Voilà deux formes symptomatiques que la cure n'a évidemment pas à combattre mais à amener ce sujet à parvenir à s'approprier d'une certaine façon.

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Le refoulement, une question éthique ?

Par FOMBONNE O.
Mai 2009

« le refoulement aujourd'hui », puisque c'est le titre des journées, est-ce que cela veut évoquer quelque chose qui demeure dans les dessous, et donc quelque chose qui demanderait une interprétation, ou bien faut-il entendre ce qu'il en aura été par après coup ? La question est du côté du temps. Mais du côté de l'espace, le terme même d'« aujourd'hui » peut aussi bien désigner un espace infini, qu'un espace délimité par l'existence d'une lettre en souffrance, avec son corollaire, la non-effectuation du refoulement, en tant que l'on désignerait par là une jouissance en trop, et je dirais une jouissance incestueuse.
On entend alors dans cette perspective, que le refoulement par après-coup, c'est-à-dire le véritable refoulement, ne serait possible, qu'à la condition de la reconnaissance d'une séquence, d'une lettre en souffrance.

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Topologie du refoulement

Par VANDERMERSCH B.
Mai 2009
Sachant que le refoulement est censé porter sur le signifiant et non sur l'affect, quand le signifiant est retrouvé et que Freud nous dit que néanmoins le refoulement n'est pas levé pour autant, la seule façon de l'entendre est que ce signifiant ne représente toujours pas le sujet dans sa parole.
Qu'est-ce qui fait qu'un signifiant représente un sujet pour un autre signifiant ? On sait que c'est au prix d'une perte de sens, d'où ce problème pour nos concepts. C'est la question qu'on se posait : faut-il les préciser au risque qu'ils ne nous représentent plus comme sujet, ou les laisser dans la commode ou incommode équivoque des signifiants qu'ils sont aussi ?

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Les théories sexuelles infantiles

Par JANIN DUC D.
Mai 2009

EPEP Séminaire : Comment parler de la structure chez l'enfant ? Séance du 7 février 2009

Les théories sexuelles infantiles sont une des manières d'aborder la question de la structure chez l'enfant. C'est une manière de rendre compte de ce qui se pense chez l'enfant autour du manque et du désir ; une manière partielle et partiale qui, même si elle sera par la suite confrontée à un savoir sur le sexe de nature savante, perdurera dans ses liens avec le fantasme, et aussi, dans un autre registre, avec celui de la pensée et de l'intelligence.
Les théories sexuelles infantiles font partie des coordonnées du manque, et Freud, dans son article sur les théories sexuelles infantiles, en fait un mode d'abord de la castration. Quand je dis qu'elles sont une manière partielle d'aborder la question du manque et du désir, c'est aussi parce qu'elles sont une tentative de réponse à ce qui se passe entre un homme et une femme, qui ne prend pas en compte la dimension symbolique du phallus.

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Premisses

Par CHIARI A.
Mars 2009
Si l'évolution de la morale sexuelle civilisée a accompli sa mue, bien au-delà du vœu de Freud, jusqu'à son apparente dissolution dans le marché commun des jouissances partielles, dévaluant par là même le primat accordé à la jouissance phallique, la question se pose de savoir comment le ratage propre à ce qui s'énonce sous le terme de sexuel continue d'ordonner ce lien social si spécifique, le lien homme-femme, et selon quelles modalités le discord qui résulte de l'imparité de leurs jouissances s'en trouve déplacé.

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Intermittences du refoulement

Par AMIEL-DAL'BO M.
Mars 2009
C'est à partir de la lecture du livre de Michel Chaillou, Virginité, que je me propose d'introduire la question de la place d'une femme au regard du refoulement, ayant pu entre les lignes de ce livre, écrit à partir du journal d'une jeune fille de la fin du XIXe siècle, née dans le brouillard de la Vendée, rencontrer les éléments clés, autant ceux pris dans le champ du langage (les arrangements des phrases, la force des mots), que ceux articulés au travers des places qu'occupent les personnages environnant son existence. Ce sont ces repérages qui vont pouvoir, il me semble, rendre compte de la nature du sol, si je puis le dire ainsi, sur lequel prend naissance une place côté femme ou alors encore plus justement, sur lequel émerge le désir sexué de cette jeune fille au lieu de l'Autre.

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Peut-on parler de pulsion sans le préalable du refoulement ou comment est-on chassé du paradis ?

Par CACCIALI P.
Mars 2009

La question que je vais essayer de développer ici m'est venue lors d'une séance du Cercle de Recherche sur l'Autisme auquel je participe, cercle de recherche sous la direction de Marie-Christine Laznik à qui je dois, comme à Charles Melman, tout mon questionnement et ma vigilance concernant le travail avec les enfants autistes ou psychotiques. Je leur adresse cette réflexion, ainsi qu'à Marcel Czermak dont les travaux sur la psychose m'ont beaucoup inspirée dans ce que  ce que je vais tenter d'aborder aujourd'hui.

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Conclusions des journées de Chambéry « Le refoulement aujourd'hui » 20 et 21 septembre 2008

Par HILTENBRAND J.-P.
Février 2009

Le refoulement originaire ce n'est pas vraiment une part refoulée dans la subjectivité mais c'est la part qui a manqué ou qui manque toujours dans le discours de l'Autre et qui a eu pour résultat la production d'un enfant, autrement dit le sujet. Le sujet émerge de cette part dans le discours de l'Autre qui a été manquante, refoulée, tout ce que vous voulez. C'est un dispositif qui, dans notre doctrine, notre conceptualisation, peut être intéressant dans la mesure où il nous rappelle, à chacun de nous, que nous sommes issus d'un manque, ou de quelque chose de refoulé dans le discours de l'Autre.

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Refoulement et dénégation

Par NOVION H. de
Février 2009

Je me propose de partir du séminaire de Lacan Les Écrits techniques de Freud : c'est en effet dans ce séminaire, centré sur la question de l'imaginaire, que Lacan aborde le texte de la Verneinung de Freud . Il invite Jean Hyppolite à intervenir, et lui répond par ses propres commentaires, qu'il reprendra dans les Écrits, avec quelques exemples cliniques : "l'oubli de Signorelli", l'hallucination du doigt coupé chez l'homme aux loups, et le fameux patient de Kris amateur de cervelles fraîches, cas sur lequel je reviendrai.

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L'écrit du refoulement

Par CACCIALI J.-L.
Février 2009

Pour Freud, il y a un refoulement d'origine, c'est une nécessité car il faut un lieu pour recevoir les signifiants des pulsions qui sont refoulés. Un lieu qui n'est donc pas vide puisque va s'y trouver le refoulement originaire. À ce propos, nous verrons comment Lacan reprend cette question du lieu qui reçoit des signifiants comme étant le Réel. Ce que le sujet est appelé à refouler originairement est d'ordre sexuel. Freud en rend compte cliniquement par la scène primitive qui est reconstruite mais jamais remémorée. Dire qu'il y a un refoulement originaire c'est dire qu'il y a de l'inconscient qui est irréductible, qu'il est au départ et qu'il est d'ordre sexuel.

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