Colloque ALI 11 et 12 novembre 2006

La notion d'identité a été soumise à une exploration d'abord liée à sa dimension collective au sens où cette quête résulterait d'un déficit du lieu de l'Autre. Déficit dicté d'un côté par la prédominance du discours de la science et à la fois induit par la fin de la prévalence du théologico-politique fondateur de l'État-Nation.

Ainsi l'identité qui trouverait sa confirmation du côté collectif est à présent renvoyée au seul fondement individuel voire individualiste. Cette quête telle qu'elle se présente aujourd'hui résulte en premier lieu de l'échec de la construction idéale individualiste. Tout autant elle est le produit remarquable de l'échec de la mise en place du Nom-du-Père et du trait unaire en tant que son élément stabilisateur. En sorte que renvoyé au seul face à face avec l'autre dans une pure dynamique imaginaire, le sujet s'expose à la guerre des identités plutôt qu'à leur pacification espérée.

Ce colloque se voulait premier temps d'examen d'une situation inédite retrouvée dans les cures.

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